« Fausse route »

« Fausse route »

Mercredi 16 décembre 2020, par Thierry Dechaume

Vers une nouvelle approche de nos peurs, de nos quêtes intérieures et du vivre ensemble… en 20 minutes !!!

À l’heure des nouveaux modes de vie et des nouvelles définitions des espaces et du temps, à l’heure de nouveaux questionnements quant à la confrontation des différences culturelles et religieuses de toutes origines dans nos sociétés contemporaines, c’est dans la plus pure tradition rationaliste que l’auteur s’essaie à une réflexion pour répondre à ces grands enjeux d’avenir, afin de tenter de sortir, enfin, de cette confrontation qui, de son point de vue, freine le long et difficile cheminement progressiste des sociétés.

Fausse route est une contribution à la réflexion publique sur ces grands thèmes d’avenir.
Comment en est-on arrivé là ??? Et pourquoi ???

Comment, au nom de principes pourtant constitutionnalisés pour dire « plus jamais ça », s’expriment avec un tel déploiement les manifestations du religieux et des us et coutumes qui en découlent dans tous les espaces de notre société ?

Comment est-ce possible qu’au nom de principes institutionnalisés censés libérer une société d’idéologies d’un autre temps, celles-ci puissent profiter de ces mêmes principes qu’elles rejettent pour ressurgir et freiner l’évolution d’une société, aujourd’hui focalisée sur un problème qu’elle espérait pourtant réglé pour passer, enfin, à autre chose, afin de continuer le long et difficile cheminement progressiste de l’humanité ?

Comment une telle régression a-t-elle pu s’imposer à notre société ???

Et pourquoi ???

Pourquoi, au nom de la liberté et du droit à la différence, réapparaissent, d’une manière ostentatoire, des idéologies qui imposent l’expression de cette régression à toute une société qui s’est historiquement battue pour s’en émanciper ???

Au nom de quoi, et ce, quelles que soient les religions d’où découlent des cultures, des us et coutumes et des modes de vie inculquant la servitude volontaire, l’obéissance à des principes d’un autre temps, l’interdiction du libre choix et du libre arbitre, qui ne reconnaissent la justice et un mode de vie qu’à travers des textes religieux, qui ne reconnaissent pas l’égalité femme/homme, qui donnent la primauté à la parole d’un dieu plutôt qu’à la réflexion individuelle et au raisonnement rationnel, qui construisent, par le biais de la fabrique éducationnelle un conflit de loyauté, le sentiment de culpabilité, de trahison et de peur chez tous ceux et toutes celles qui n’y adhèrent pas, cherchent à s’en émanciper, la rejettent, s’y opposent et n’appliquent pas ses principes – ne pourraient être dénoncées, non acceptées et pire devraient être tolérées, alors même qu’elles enfreignent des principes qui en protègent les sociétés et issus de luttes durant des siècles pour précisément s’en libérer ???

Tout un ensemble d’observations et de questionnements qui nourrissent un véritable casse-tête, généré entre le tiraillement, « après tout on s’en fout royalement de l’origine des gens, de leurs cultures, de leurs religions et de leurs us et coutumes, chacun est libre de vivre comme il l’entend », et « depuis que tout le monde vit comme il l’entend s’expriment des comportements qui rappellent de bien mauvais souvenirs incompatibles avec la conception des rapports humains propre aux fondements issus de l’ouvrage émancipateur d’une société historique* ».

*Est ici qualifiée de société historique une société issue d’un cheminement séculaire générant un référentiel commun propre à un territoire donné.

Lire la suite par la pièce jointe ci-dessous

Vous trouverez également en pièce jointe le livre de Thierry Dechaume, "Le monde n’est qu’une fable"

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