Créons partout des cercles - Version écrite

Créons partout des cercles - Version écrite

Mercredi 13 janvier 2021, par André Bellon

Plusieurs d’entre nos correspondants nous ont demandé une version écrite de la dernière vidéo appelant à la constitution des cercles locaux. Voici ci-dessous cette version.

Bonjour,

La France vit des défis considérables : défis économiques et sociaux, défis climatiques, défis sanitaires,…

Face à ces défis, il y a un ardent besoin d’une mobilisation, une mobilisation de l’ensemble de la vie publique. Or, la vie politique, en ce moment et ce depuis des années, est devenue déliquescente. On peut même dire qu’il n’y a plus de vie politique, même s’il y a des apparences sur les détails. Pour l’essentiel, les responsables politiques, j’insiste sur le mot « responsables », c’est-à-dire ceux qui sont censés faire des choix, ont abandonné l’idée de volonté au profit de l’idée de fatalité : on n’y peut rien, c’est la faute à personne. Comment sont-ils arrivés à cette situation ? D’abord sans doute parce qu’ils n’ont pas envie de faire autrement, mais surtout parce qu’ils ont créé, signé, ratifié des traités qui ont transféré les choix, c’est-à-dire les instruments de la vie politique, à des instances que personne ne contrôle, en tout cas pas démocratiquement, donc instances non élues évidemment. Traités européens bien entendu, mais aussi traités internationaux sur lesquels nous allons revenir.

Prenons quelques exemples :

- Les questions économiques et sociales : la mondialisation impose, elle nous bloque, c’est la faute à personne. Sauf que la mondialisation n’est pas tombée du ciel, elle a été construite, voulue, par les responsables politiques.

- Les questions climatiques : on se retranche toujours derrière l’idée du gouvernement mondial, manière soi-dit en passant de s’éloigner un peu plus de la démocratie. Oui, sans doute y a-t-il besoin d’accords internationaux, mais ne peut-on du coup rien faire au niveau local ? Mais non, c’est la faute à personne.

- Les questions sanitaires : pendant des semaines, tous les soirs, des experts ou des personnalités politiques sont venus nous expliquer la 4ème décimale de la pandémie. Pour faire de faire de la communication, il y a eu de la communication. Mais lorsqu’on constate la pénurie de masques ou de vaccins, on n’y peut rien, c’est la faute à personne.

En revanche, lorsqu’il y a des mouvements sociaux importants, les responsables retrouvent leurs moyens. La répression est vive, on a vu cela en particulier avec les gilets jaunes.

Et de temps en temps, histoire de faire semblant d’avoir l’air, les responsables convoquent quelques personnes tirées au sort, manière de faire croire qu’ils se préoccupent de l’avis du peuple.

Ce n’est plus possible de continuer ainsi. D’abord parce que, par principe, la démocratie impose qu’il y ait des formes démocratiques. Mais surtout parce que nous sommes incapables de faire face à un défi quelconque sans la mobilisation de l’ensemble du corps politique, c’est-à-dire ce qu’on appelle communément le peuple.

Lorsque nous avons créé l’Association pour l’élection d’une Constituante, il y a maintenant plus de 13 ans, nous avons bien dit que, bien sûr, nous voulions soulever la nécessaire questions des institutions -ce que tout le monde évoque aujourd’hui, soit-dit en passant-, mais plus profondément nous appelions à poser la question de la reconstitution de ce corps politique souverain qu’est le peuple autour de ce symbole qu’est l’élection d’une Constituante au suffrage universel en France.

Ce symbole est plus que jamais nécessaire pour recréer le citoyen libre et responsable et le peuple souverain. C’est pourquoi nous appelons une fois de plus les citoyens à se rassembler au plus prés de leur lieu de vie, dans les communes, dans les quartiers, pour imposer l‘idée de cette élection. Tous ces cercles, créés au niveau le plus local, pourront ensuite se rassembler pour créer des États généraux pour l’élection d’une Constituante, débouchant ainsi naturellement sur cette élection.

C’est un enjeu non seulement de principe -c’est la démocratie-, mais c’est aussi la manière de faire face aux défis. Il n’y a pas d’autre solution.

A bientôt

André Bellon

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Pour adhérer, 4 possibilités. Vous pouvez

- remplir et envoyer par la poste le bulletin d’adhésion ci-dessous et en pièce jointe

- le remplir en ligne par le lien https://framaforms.org/pouruneconstituante-1608142847

- un virement : demander l’IBAN à pouruneconstituante@yahoo.fr

- adhérer directement à un cercle local