La suppression de l’histoire - géographie en terminale au regard du débat actuel sur l’identité nationale.
Jeudi 17 décembre 2009, par
La réforme actuelle d’une terminale sans enseignement de l’histoire et géographie et la levée des protestations s’exprimant jusque dans le très proche entourage du Président de la République, démontre que, loin d’être corporatistes, ces levés de boucliers dépassent les clivages politiques, générationnels et sociaux.
Je suis convaincu pour ma part que l’enseignement de l’histoire est essentiel au besoin de définition d’identité nationale des jeunes citoyens, lesquels ne peuvent qu’êtres déroutés face à la montée du communautarisme dans les cités et des revendications identitaires en provinces ; Chacun comprend mieux alors l’importance de l’enseignement de l’histoire dans un pays dont l’un des trois principe est l’Egalité, pour comprendre que si la différence y est un droit celle-ci ne puisse conduise à la différence des droits.
Pourrait alors advenir le risque de la mise en péril de l’unicité du peuple français aux origines diverses.
A moins de vouloir mondialiser l’histoire et la gouvernance mondiale en dehors de la volonté des peuples…
Pour moi la cohésion nationale ne se peut se concevoir, sans connaissance de l’histoire de France bonne ou mauvaise, à l’adhésion volontaire de chaque citoyen aux principes et valeurs qui fondent la République.
Le ciment de cette cohésion s’appelait le creuset Républicain dans lequel, se forgeait par le service national, le sentiment d’appartenance à une nation propriété de tous que chacun se devait de défendre au besoin.
La Conscription abolie, il ne reste que l’école de la République pour accomplir cette mission nationale, d’où l’importance de l’enseignement de l’histoire. Les autres matières enseignées si elles sont importantes pour l’avenir professionnel de l’étudiant, sont moins fondamentales que l’histoire pour la formation du futur citoyen.