OGM suite . La culture urgente de la biodiversité alimentaire pour commencer à sortir des crises

OGM suite . La culture urgente de la biodiversité alimentaire pour commencer à sortir des crises

Lundi 22 octobre 2012, par René Chaboy

Avec le brevetage des semences, le monde de la biodiversité, le monde paysan et le monde agricole de la planète sont en danger d’asservissement total et de faillite.

http://combat-monsanto.org/spip.php?rubrique16

Pour suivre le projet grandiose des marchands de semences transgéniques, de matériels sophistiqués nécessaires à la guerre au rendement et à l’exploitation des surfaces, beaucoup d’agriculteurs subissent déjà lourdement les hausses de matériels, de pesticides et d’engrais polluants, et la baisse progressive de leurs revenus.

Les produits alimentaires locaux non gorgés de produits toxiques demandés par une demande croissante de consommateurs sont donc une logique à développer en filières courtes.

L’orientation de la production intensive soutenue largement par l’État depuis la fin de la dernière guerre doit donc se réorientée pour l’intérêt des volontés et engagements populaires de nos territoires.
Stop aux subventions pour la pollution

Chaque année, l’État subventionne les activités et secteurs nocifs à l’environnement à hauteur de 20 milliards d’euros.

En pleine crise écologique et économique, il est temps de stopper cette politique contre-nature !

http://stopsubventionspollution.fr/
Les mouvements paysans, citoyens et consom’acteurs résistent et en ont assez de payer deux fois la facture.

- pour des subventions accordées aux productions industrielles polluant les terres nourricières tout en favorisant les maladies comme les cancers en forte hausse ces dernières années

- une deuxième fois pour les pénalités que la CE inflige à l’Etat français réparties à tous les contribuables consommateurs.

En ce qui concerne la lutte actuelle pour ou contre les OGM. 

Comme le souligne l’article les OGM un enjeu majeur publié dans ce même site "on peut donc s’étonner que, dans le même temps, la Cour de Justice européenne ait rendu un arrêt indiquant que la mise en culture de plantes génétiquement modifiées telles que les variétés de maïs MON 810 de la compagnie Monsanto ne peut pas être soumise aux procédures nationales d’autorisation par des pays spécifiques de l’Union européenne (UE), lorsque le bloc dans son ensemble en a approuvé l’utilisation et la commercialisation."

http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article615

Si l’État français, la CE et les intérêts spéculatifs des lobbies financiers bloquent constamment l’avancée des agricultures paysannes, des jardiniers amateurs , citoyens et consom’acteurs, comment ce mouvement pourrait-il prouver la baisse des maladies et du chômage ?

Comment pourrait-il réduire la surconsommation de médicaments et d’aliments nocifs que les lobbies industriels imposent à tout ce système de développement de crises et de misère ?

Les solutions aux crises sont dans la volonté et la capacité de réformer un système juridique politique français et européen afin que les bases fondamentales des circuits courts : réseaux de semences paysannes, conservatoires des espèces et variétés en biodiversité puissent se développer en urgence.

La preuve que l’alimentation empoisonne pour beaucoup n’est plus à faire , cependant cette lutte ne finira pas sans suivre ce système en permanence, ce dernier ayant la capacité par l’illusion et le mensonge de nous faire croire que tout peut changer sans un engagement individuel et coopératif de s’informer.

Que cache la mutagénèse ?

Pour suivre l’actualité des OGM et la valorisation de la production alimentaire locale et les investissements locaux responsables
Voir http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=311:la-valorisation-de-la-production-alimentaire-locale-&catid=13:agenda&Itemid=59

René Chaboy membre de l’association pour une constituante
et partisan d’un autre monde possible et indispensable