"No Berlusconi day" : une volonté de changement en Italie
Lundi 7 décembre 2009, par
Le 5 décembre, à Rome, de nombreux italiens ont uni leur force contre le chef du gouvernement Silvio Berlusconi et ont demandé sa démission. Cette journée, nommée le "No Berlusconi Day" fut l’occasion de faire entendre la voix d’une forte partie de la population italienne, de sensibilité démocratique, dans une période de plus en plus confuse. "Girotondi" et militants associatifs ou politiques défendaient, entre autres, des valeurs opposées à la corruption, à la personnalisation et à l’abus du pouvoir, toutes choses fortement reprochées à M. Berlusconi. Toutefois, en se réunissant sous des drapeaux d’une couleur non partisane, le violet, ces démocrates italiens veulent symboliser leurs aspirations. Après des années de crise et d’alternance entre M. Prodi et M. Berlusconi, ils ne se sentent, en effet, plus représentés et cherchent une nouvelle règle du jeu politique. N’y a-t-il pas là une analogie avec notre propre situation en France et le retour à la souveraineté populaire n’est-il pas la réponse à ces grands mouvements ? N’est-ce pas là encore l’objectif d’une Constituante qui se profile ?