Compte-rendu de la réunion du bureau de l'APUC du 21 décembre 2018

Compte-rendu de la réunion du bureau de l’APUC du 21 décembre 2018

Jeudi 27 décembre 2018, par André Bellon

Présents : André Bellon, Anne-Cécile Robert, Christian Berthier, Pascal Geiger, Vincent Sizaire, Loïck Gourdon.

Synthèse des échanges :

 Fixation de l’AG statutaire :

Elle aura lieu le 26 janvier 2019 à la maison des associations du XVème, de 10h à 17h. Les membres du bureau et les responsables des cercles feront remonter leurs propositions pour la fixation de l’ordre du jour.

 Radio Aligre

AB rappelle que le partenariat fonctionne relativement bien et que l’émission mensuelle permet notamment de toucher un public relativement jeune, qui n’est pas forcément le même que celui qui lit les articles sur le site. En 2018, l’association n’a pas été en mesure de payer sa contribution de 1000 euros (en raison du coût lié au nouveau site). Pour cette année, AB propose de contribuer symboliquement à hauteur de 300 euros. La proposition est acceptée.

PG intervient pour indiquer qu’il faudrait rendre plus visible la chaine youtube de l’association. VS propose une forme d’émission mensuelle ou bimestrielle, avec par exemple un édito filmé d’AB. PG propose des extraits d’émission de radio-Aligre. PG est chargé de faire des propositions plus précises en ce sens.

 Point sur la pétition.

AB indique que le nombre de signature a crû ces dernières semaines en raison du mouvement de contestation politique et sociale, pour dépasser les 1500 signatures.

 Discussion sur le mouvement des « gilets jaunes »

AB indique que ce mouvement a surpris tout le monde mais qu’il était néanmoins prévisible, validant les idées de l’APUC sur la crise des institutions mais aussi des représentations politiques, syndicales et associatives (CB). AB a souligné le fait que même le Président de la République a évoqué sa propre légitimité. AB va d’ailleurs faire prochainement une vidéo sur le retour indispensable et urgent de l’expression politique du peuple souverain. Il rappelle qu’il s’est positionné face aux tentatives de certains acteurs médiatiques de profiter de ce mouvement pour réhabiliter l’idée du tirage au sort. Il indique qu’il faut que l’association se positionne aussi par rapport à la mise en avant du référendum d’initiative citoyenne (RIC) comme réponse à la crise politique actuelle. Il rappelle que si le RIC est un outil de contrôle des représentants élus, il ne saurait se substituer à l’idée de Constituante. L’important aujourd’hui est de nouer des contacts avec les communes.

ACR précise que nous devons d’abord être d’accord sur l’analyse selon laquelle le mouvement des GJ traduit une volonté de réaffirmer la souveraineté populaire et une citoyenneté bafouée. dans ce contexte, il faut faire attention à la récupération du mouvement par les tenants du tirage au sort ou du RIC comme solution magique atomisant le peuple et la nation en un ensemble d’individus.

CB considère qu’à partir du moment où existent des institutions démocratiques, on peut admettre l’exercice du référendum mais que l’enjeu est de réinvestir les institutions de pouvoir collectif a tous les niveaux de décision et de finance : communes, départements, etc. Il indique que ce qui frappe dans les mouvements individualistes (gilets jaunes, etc.) c’est que les corps intermédiaires (syndicats, partis, associations laïques) ne jouent pas leur rôle.

PG considère que le référendum, comme la recherche préalable du consensus, est une fausse bonne idée, car il s’agit de la fin d’un processus et non de la résolution d’un conflit existant. En outre, c’est la boîte de Pandore à toutes les revendications.
LG fait observer que le RIC pourrait être l’outil pour imposer une Constituante.

VS indique que, dans le contexte actuel, qui voit une progression significative de nos idées dans le débat public, l’enjeu devient désormais d’accompagner ce mouvement pour parvenir à la concrétisation du projet de Constituante. Dès lors, nous devons nous positionner : soit assumer le fait que nous sommes principalement un acteur du débat public, soit tenter d’influer sur le cours des choses, ce qui suppose de s’en donner les moyens.

PG indique que le moment politique nous invite plus que jamais à tenter d’influer sur le cours des choses et qu’il faudrait que le bureau noue des contacts avec les maires ruraux et les associations locales pour, ensuite, faciliter la tâche des cercles.

ACR abonde et indique qu’il faut identifier les deux ou trois cercles les plus dynamiques pour y expérimenter une stratégie constituante. Nous devons nous donner un calendrier d’actions précis jusqu’à l’été 2019. AB et VS abondent. CB est mandaté pour prendre contact avec le président de l’association des maires ruraux et ACR avec le président de l’association des petites communes. PG se charge d’identifier les cercles ayant le plus de potentiel.

ACR évoque enfin la nécessité de rédiger un courrier type que les membres de l’association adresseraient aux médias pour demander l’intervention de l’APUC. Elle indique également que nous devons profiter de l’espace médiatique ouvert avec le grand débat national annoncé par le gouvernement – dont tout le monde convient qu’il s’agit d’une supercherie – en distribuant des tracts dénonçant cette mascarade. Elle se propose de rédiger un texte en ce sens.

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