Compte rendu de la réunion du cercle de Perpignan
Jeudi 8 avril 2010, par
Réunion du mercredi 31 mars 2010
Présents : Jo Canal, Jean-Luc Chapey, Marie-Noël Cwiczynski, Jean-Pierre Gorce, Guy Navarro, Clotilde Ripoull, Jean-Charles Roncero, Alain Schmitt.
Lors du tour de table, les participants ont indiqués être intéressés pour remobiliser les citoyens, « Comment faire pour que nos concitoyens s’intéressent à leur devoir, c’est-à-dire à la Politique ? », mais aussi pour agir contre la professionnalisation des politiques en travaillant sur la nécessité d’une nouvelle constitution.
Les parcours de chacun sont très divers tant professionnellement, que dans l’engagement associatif ou politique.
Les objectifs de l’association « Pour une Constituante » sont multiples :
– mobiliser les citoyens pour qu’ils reprennent l’espoir que la politique puisse leur apporter quelque chose, pour qu’ils se responsabilisent politiquement ;
– promouvoir des principes constitutionnels essentiels tel que la séparation des pouvoirs.
Nous constatons tous que la mobilisation et la prise de conscience politique est difficile.
– Les gens « n’adhèrent » pas, cf. l’abstention aux dernières élections régionales…
– Une majorité a une conscience politique mais ils sont écrasés par leurs difficultés quotidiennes, la politique passe au second plan…
– Il faudrait dénoncer l’argent que gagnent les politiques et qui leur profite individuellement, plutôt que d’être utile pour d’autres causes … Cette professionnalisation des politiques les éloignent de la détresse des gens ou du moins les rend surtout sensibles à leur réélection.
Compte tenu de ces obstacles, la période politique actuelle est propice : l’élection régionale a montré l’éloignement de nos concitoyens et parallèlement, l’approche de l’élection présidentielle mène tous les partis à se positionner sur la ligne de départ de cet enjeu national.
Quelles sont les actions possibles ?
– Débattre en organisant des réunions dans le département et en laissant les gens s’exprimer.
– Informer par des conférences notamment sur les tares de la Constitution de 58.
– Mettre en place des cahiers de doléance.
Il s’agit de recueillir les problèmes et revendications, les voeux et demandes des gens, concernant leur travail mais aussi leur vie personnelle, de façon anonyme ou non. Ces « doléances » seraient réunies et synthétisées par notre association, en partenariat avec d’autres, pour les transmettre à la connaissance de tous et aux pouvoirs politiques.
Pour réaliser ces cahiers, nous pourrions le faire de préférence en collaboration avec d’autres associations, des syndicats pour nous rendre sur des marchés, dans les quartiers, dans des cafés, en vue d’aller à la rencontre de nos concitoyens les écouter et noter leurs demandes. Il est bien entendu que nous ne sommes pas là pour résoudre et satisfaire leurs problèmes mais uniquement les entendre, les noter et les faire remonter.
La méthode de mise en place de ces cahiers doit encore être travaillée pour être juste. Il faut, par exemple, essayer d’avoir une diversité de professions, d’ages etc. pour être représentatif. Pour démarrer, il semble intéressant de faire l’inventaire des associations susceptibles de nous aider bien qu’il soit également important de passer par d’autres voies pour toucher les personnes les plus isolées.
Une prochaine réunion est fixée au mardi 27 avril à 18 h 30, l’ordre du jour est la mise en place pratique de ces cahiers de doléance.