Présidentielle NON - Constituante OUI

Présidentielle NON - Constituante OUI

Mercredi 15 février 2017, par Association pour une Constituante

Pétition lancée le mercredi 16 mars 2016. En dépit du silence des grands medias, elle a rassemblé 2 206 signatures sur le site change.org. Sur ce dernier, la pétition étant maintenant fermée en raison de leur mode de fonctionnement, vous pouvez continuer à la signer sur notre site en cliquant sur :

L’élection présidentielle va mobiliser, une fois de plus, avec plus ou moins de bonheur. Or, cette élection est de plus en plus un instrument contre la démocratie. Il est grand temps de sortir de ce piège. La présidentielle n’est pas la solution, elle est le problème.

Le texte ci-dessous propose une solution en posant un principe pour la reconstruction de la démocratie, de la souveraineté populaire. Il est signé par 55 citoyens originaires de nombreux départements français et dont la liste est ci-dessous. Il a déjà reçu environ 2000 signatures sans aucun appui médiatique. Il peut être soutenu par le lien

https://www.change.org/p/citoyennes-et-citoyens-de-france-présidentielle-non-constituante-oui

ou commenté par l’adresse suivante :

presidentiellenonconstituanteoui@yahoo.fr
Voter, pour quoi ?

Est-il vraiment raisonnable de consacrer autant d’énergie et d’attention au spectacle de la compétition présidentielle ? Est-ce vraiment cela la démocratie à laquelle nous tenons passionnément ? Au mieux, nous avons, au terme d’une farce médiatique, la possibilité de refuser un des candidats en lice. Une fois élu, celui-ci dispose de pouvoirs exorbitants, notamment le privilège de pouvoir oublier ses promesses ou même de bafouer la volonté populaire exprimée par référendum comme ce fut le cas après 2005.

Après des décennies de violences sociales et de mépris politique, nous citoyennes et citoyens de France, estimons qu’il n’y a pas de solutions à la crise qui frappe la démocratie dans le cadre du système qui régit notre vie publique.

Alors que se profile l’élection de 2017, nombreux sont les appels et initiatives qui veulent utiliser la présidentielle pour rebâtir la démocratie. Ces tentatives, malgré la sincérité de ceux qui les portent, ne peuvent sortir du piège infernal tissé par le système tant national qu’européen. On ne transforme pas un jeu en un autre et on ne peut lier notre combat au résultat, à cette élection, d’une personne, quelles que soient ses qualités. La présidentielle n’est pas la solution, elle est le problème.

Le véritable enjeu est la reconstitution du peuple, souverainement dépositaire du pouvoir en démocratie. Ce pouvoir, par essence collectif, n’attend personne en particulier et n’appartient qu’aux citoyens assemblés.

Refonder la démocratie impose donc, sans tarder, l’élection d’une assemblée constituante en France. Souveraine sous le contrôle de tous les citoyens, elle sera maitresse de la redéfinition de notre vie publique. Sur le plan local, dans les assemblées communales, les citoyens se rassembleront pour décider ensemble de leur représentation et du mandat qu’ils souhaitent donner à la Constituante.

Citoyennes et citoyens de ce pays, nous sommes le peuple et, en tant que tels, souverains de notre propre destin. Nous appelons donc à remplacer en 2017 l’élection présidentielle par l’élection d’une assemblée constituante.

Non à la présidentielle, oui à la Constituante !

Remy Barbier (Maine et Loire) ; André Bellon (Paris) ; Christian Berthier (Paris) ; Michel Blay (Paris) ; Didier Brisebourg (Var) ; René Burle (Cantal) ; Françoise Castex (Gers) ; René Chaboy (Tarn et Garonne) ; Bernard Conte (Gironde) ; Daniel Cordiez (Nord) ; Jean-Pierre Crémoux (Haute-Garonne) ; Antonin Delaever (Paris) ; Michel Ezran (Paris) ; Michèle Fraize (Cher) ; Jean-Michel Freguin (Hérault) ; Florence Gauthier (Paris) ; Pascal Geiger (Paris) ; Loïck Gourdon (Loire Atlantique) ; John Groleau (Creuse) ; Bernard Guibert (Calvados) ; Antoine Guilleux (Ardennes) ; Charles Guittard (Paris) ; Stephane Guyot (Val de Marne) ; Raoul Marc Jennar (Pyrénées Orientales) ; Elisabeth Kergoat (Drome) ; Jeannine Lacroix (Hérault) ; Jacques Lafouge (Gironde) ; Michel Laloux (Vaucluse) ; Michel Lambalieu (Vaucluse) ; Gilbert Legay (Oise) ; Guy Léger (Cher) ; Francis Lenne (Gironde) ; Alain Lepage (Seine Saint Denis) ; Gérard Machline (Meuse) ; Marc Mangenot (Paris) ; Georges Martel (Corrèze) ; Jean-Claude Martin (Haute-Garonne) ; Serge Marquis (Val de Marne) ; Christian Maurel (Bouches du Rhône) ; Loïc Monod (Paris) ; Albert-Jean Morrazani (Bouches du Rhône) ; Jérome Pannetier (Bouches du Rhône) ; Pierrette Pasquini (Gard) ; François Paumier (Ariège) ; Louis Peretz (Alpes de Haute Provence) ; Jack Proult (Maine et Loire) ; Sylvie Rabatel (Drome) ; José Ruiz (Vaucluse) ; Vincent Sizaire (Paris) ; Jean Souyris (Hérault) ; Marie-Elisabeth Thomas (Aude) ; Samuel Tomei (Paris) ; Béatrice Turpin (Seine Saint Denis) ; Juan Ramon Vera (Haute Garonne) ; Frédéric Viale (Paris)

#PrésidentielleNONConstituanteOUI


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12 Messages

  • Tout pour le spectacle !

    Le 16 mars 2016 à 18:27 par MEE

    La prochaine élection d’un président de la république aura lieu dans un an environ. Tous les auto-proclamés candidats ont les pieds dans les starting-blocks et ne peuvent plus agir dans quelque sens que ce soit pour ne pas risquer de perdre quelque voix.

    C’est la paralysie de notre système, et durant un an il ne se passera rien. Donc si je résume, un an pour se mettre en place, un an pour préparer l’élection suivante, sur un quinquennat ça ne fait pas beaucoup de boulot réel !
    Il y aura, bien sûr, quelques mesurettes pour entretenir le moral des troupes qui seront uniquement faites pour graver son nom dans les médias. C’est le grand show qui ne montre rien de peur de déplaire mais qui maintient le brave con dans la soumission au système.

    Pourquoi ne pas limiter la campagne électorale dans le temps ? Il me semble que, par exemple, dix jours seraient largement suffisants, avec les moyens actuels, pour présenter un programme, et celui pour qui ce n’est pas assez risque d’être trop verbeux pour être efficace ! Et serait donc éliminé d’office !

    Alors oui, remplaçons l’élection présidentielle de 2017 par une convocation d’assemblée constituante pour que nos gouvernants déjà au pouvoir puissent continuer le travail pour lequel on les rétribue !

  • Présidentielle NON - Constituante OUI... Interprétations !

    Le 18 mars 2016 à 09:51 par COSTE Jean-Paul

    Chers Camarades,

    Le texte de l’appel « Présidentielle Non, Constituante Oui ! » a retenue toute mon attention et m’a inspiré quelques réflexions que je vous livre ici pour contribuer au débat démocratique.
    Car je suppose que le but réel de cet appel « à remplacer en 2017 l’élection présidentielle par l’élection d’une assemblée constituante » est d’ouvrir le débat … sans forcément nourrir l’illusion d’aboutir concrètement à ce remplacement.
    A qui s’adresse cet appel ? et selon quel processus ? Au Président sortant ou à son concurrent ? sûrement pas !
    C’est bien au peuple lui-même qu’il s’adresse, citoyennes et citoyens de ce pays.
    Autrement dit : « y a qu’à » convaincre le peuple…

    J’ai donc tendance à penser que cet « appel au peuple » ne doit pas se lire au premier degré… et je vous en propose quelques « libres interprétations ».

    D’abord, le choix des termes « spectacle de la compétition présidentielle » marque une extériorité : spectateur donc… et pas acteur.
    « Est-il vraiment raisonnable » de poser le problème de cette façon ?

    Qu’il s’agisse d’une élection présidentielle ou qu’il s’agisse de se prononcer sur un traité européen, l’histoire nous montre que toute période précédant un rendez vous avec le suffrage universel est toujours propice aux débats politiques.
    Qu’on se rappelle la vigueur des débats en 2005, le nombre de livres vendus sur le sujet, le « forcing » réalisé par les instruments de communication liés au pouvoir… pour aboutir finalement à un résultat opposé à celui attendu !

    Rester spectateur serait donc politiquement suicidaire.
    Et ne pas rester spectateur pose la question du cadre de l’action
    « Nous citoyennes et citoyens de France, estimons qu’il n’y a pas de solution à la crise qui frappe la démocratie dans le cadre du système qui régit notre vie publique…. »

    En toute logique, de mon point de vue, l’option politique d’une constituante ne devrait pas conduire à un simple aménagement de ce cadre pour en rester finalement prisonnier
    C’est sans doute évident pour pas mal de membres de l’association pour une constituante.
    Cependant, s’il est évident que nous sommes « assujettis » au cadre institutionnel de la 5° république et de l’ « ordo-libéralisme » défini par les traités européens, s’il est évident aussi que ce cadre général représente un strict déni de démocratie et qu’il n’y a pas de solution possible qui respecterait ce cadre, pour autant, les combats doivent aussi être menés dans ce cadre
    Ce serait, de mon point de vue, une erreur de confondre ces deux niveaux d’analyse.

    Au moment précis où se pose la question de l’élection présidentielle (des choix autoritaires, austéritaires et antisociaux qui induisent misère, régression et rejet de l’autre…), question qui se double d’une autre (tout aussi fondamentale) qui est celle de l’évolution des traités européens et de la signature du traité transatlantique, … à ce moment précis, nous n’engagerions pas ce débat crucial ?
    Notre proposition serait simplement d’élire une constituante ? sur quelle base concrète ?

    On peut rêver d’un plan A : une insurrection populaire qui verrait le peuple imposer l’élection d’une constituante…
    Mais rien n’empêche de réfléchir à un plan B : élaboration d’une stratégie politique visant à détourner le rôle de l’élection présidentielle, tel que prévu dans le cadre de la 5° république.
    Contrairement à l’affirmation un peu rapide selon laquelle « on ne transforme pas un jeu en un autre », il est justement question ici de changer les règles du jeu, comme à chaque fois d’ailleurs que des citoyens entrent en scène et entrent en lutte.
    Et il est question de changer les règles du jeu en acquérant une légitimité à le faire, la seule légitimité qui vaille étant de faire se prononcer les citoyennes et citoyens sur des propositions qui explicitent clairement ces changements.

    De sorte que, dans le cadre de cette élection présidentielle là, la question mise en débat et proposée aux suffrages serait celle de l’élection du dernier président de la 5° république, ce dernier président élu ayant alors la légitimité et le pouvoir de provoquer l’élection d’une assemblée constituante et de remettre en cause les traités fauteurs de désordres économiques et sociaux.
    Cette élection présidentielle là pourrait également inaugurer le référendum révocatoire permettant de révoquer tout élu qui n’aurait pas satisfait à ses engagements…

    Bref, on pourrait imaginer un candidat qui s’engagerait dans un tel programme et proposerait ce choix…
    On pourrait même imaginer qu’il anticiperait ses engagements présidentiels, en mettant en place un dispositif concret (par exemple un site informatique interactif) permettant aux citoyennes et au citoyens d’exprimer leur vision politique, de se prononcer sur l’organisation de la cité… sortes de cahiers de doléance ou cahiers de propositions programmatiques…

    Pour ma part et contrairement à l’opinion émise dans le texte, je ne pense pas que « nombreux sont les appels et initiatives qui veulent utiliser la présidentielle pour rebâtir la démocratie. Ces tentatives, malgré la sincérité de ceux qui les portent, ne peuvent sortir du piège infernal tissé par le système tant national qu’européen. »
    D’une part ces appels ne sont pas si nombreux… et d’autre part il est précisément nécessaire de se donner les moyens de « sortir du piège infernal » tissé par le système tant national qu’européen, en créant un rapport de force citoyen et militant.

    On comprend bien que la formule (avec une courtoisie avérée) vise avant tout à éviter de parler directement du candidat Mélenchon… pour des raisons que l’on peut comprendre et dont on pourrait débattre. Mais qui seraient de moindre intérêt.

    Par contre, à partir de notre situation politique concrète actuelle, du processus engagé par le candidat Mélenchon, des soutiens qu’il a déjà obtenus, des actions menées, des engagements formulés par le candidat qu’on ne peut pas feindre d’ignorer, se pose à nous en tant que militants pour une constituante, la question précise de « notre propre engagement » et de notre implication dans ce rapport de forces.
    De mon point de vue, la logique politique voudrait que de nombreux militants de l’association se retrouvent finalement en tant que soutiens de cette démarche et à ce détournement du sens de l’élection

    En attendant, il est une question sur laquelle les deux démarches méritent d’être confrontées : l’association pour une constituante aussi bien que la philosophie de Mélenchon et de ses soutiens assignent au peuple un rôle central, celui de l’élection d’une constituante.
    Le texte « Présidentielle Non, Constituante Oui ! » rappelle que « Le véritable enjeu est la reconstitution du peuple »…
    Le petit livre « l’ère du peuple » comporte deux pages (128 et 129 édition 2014) intitulées « Peuple constituant ou rien »... A voir !

    jeanpaulcoste@free.fr

  • Présidentielle NON - Constituante OUI

    Le 21 mars 2016 à 09:54 par Louis

    Oui, pour une Constituante ...

    Mais, n’oublions pas que les pouvoirs du Président et de ses Ministres sont limités. En dehors du 49/3,
    l’action ou la non action des Parlementaires est primordiale dans la vie au quotidien...

    Il suffirait, qu’impérativement les élections des membres à l’Assemblée Nationale et au Sénat
    imposent une représentation strictement proportionnelle des couches socio-professionnelles et sociétales des français... C’est une question d’éthique ... Et là, certaines lois (au profit d’une grande caste) ne seraient pas votées de façon aussi importante...

    Voilà un sujet très important de pétition ?

    Qu’en pensez-vous ?

  • Présidentielle NON - Constituante OUI

    Le 29 mars 2016 à 11:09 par Christophe Dansac

    Bonjour,

    Je suis convaincu du bien-fondé de votre démarche, la démocratie a besoin d’être refondée. Mais à mon avis, si un processus constituant doit être mené, il faut l’appliquer y compris au mouvement qui veut le porter.
    Question de cohérence.
    Et si ce processus constituant était mené dans le mouvement, peut-être qu’il pourrait se fixer comme objectif de mettre le mouvement au service de la mise en place concrète d’un processus constituant, non pas en attendant que les élus (qui n’ont pas d’intérêts à ce que les choses changent) le veuillent bien, mais en portant une (des) candidature(s) dans les institutions qui existent déjà au sein de la constitution actuelle.
    Une candidature pour les présidentielles ayant comme programme de provoquer un processus constituant me paraîtrait effectivement plus opérationnelle qu’une simple pétition.

  • Présidentielle NON - Constituante OUI

    Le 31 mars 2016 à 16:16 par Association pour une Constituante

    Notre travail porte sur la remise en cause de la règle du jeu, c’est-à-dire, entre autres, de ce système qui rend toute vie politique dépendante de la présidentielle. Il serait incohérent de contester une règle du jeu tout en la légitimant par le soutien à un candidat (ou par la présentation d’une candidature à nous). Collective, notre démarche s’oppose fondamentalement à la personnalisation inhérente à l’élection présidentielle.

    En outre, au lieu de faire progresser l’objectif d’élire une Constituante en France, une candidature à la présidentielle ne peut que l’affaiblir car elle rend la Constituante dépendante du résultat d’un candidat, quel qu’il soit. Celui-ci ne pourra pas être uniquement s’identifier par le sujet Constituante. Forcément embarqué dans le débat politicien, il ne pourra pas être porteur de la volonté populaire dans son ensemble, celle-ci transcendant par définition le clivage droite-gauche.
    Ce sera la même erreur que la tentative de récupérer le vote du 29 mai 2005 par un candidat du « non de gauche ». Cette tentative a ramené 55% de non à 3%...

    Par parenthèses, nous n’avons jamais dit que nous attendons que les élus actuels veuillent bien accorder une Constituante au peuple, tel Louis XVIII octroyant une charte. Ne nous faites pas dire ce que nous combattons.

    • Présidentielle NON - Constituante OUI

      Le 2 avril 2016 à 00:46 par Christophe Dansac

      Il ne s’agit pas de légitimer, mais de trouver un moyen de s’approcher de l’objectif, qui me semble être en l’occurrence la remise du pouvoir dans les mains du peuple.... Quel est celui que votre mouvement propose ? Renoncer à jouer dans le jeu politique actuel ?
      Au nom du fait que s’y insérer le légitimerait ? Est-ce qu’on ne peut pas hacker le système existant ? Est-ce que c’est légitimer un processus de présidentielle que de tirer par exemple au sort un candidat à la candidature pour représenter une idée, en affichant comme programme la procédure plutôt que tout le reste. Est-ce qu’un mouvement qui prétend changer le système ne doit pas inventer un système ?

      Dépersonnaliser peut se faire par d’autres moyens que par l’absence des personnes...

      Vous répondez http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1182#forum2008, certes, mais comment ?

      Croyez-vous vraiment qu’on peut changer les règles du jeu si on ne joue pas dans le jeu ?

      Répondre à ce message
  • Présidentielle NON - Constituante OUI

    Le 3 avril 2016 à 18:04 par Anti-Tsipras

    @aux petits politiciens

    Lors de la campagne présidentielle 2012, l’action politique de certaines personnes pouvait se résumer à la chose suivante : « citoyens, vous qui êtes dans la galère du quotidien, vous qui avez du mal à terminer les fins de mois, veuillez attendre l’arrivée du "sauveur" qui voudra bien selon son bon vouloir permettre l’élection d’une Constituante ». Et ils recommencent en 2017, comme ils recommenceront en 2022, etc. Bien sûr, on peut remarquer que ces personnes sont souvent liées à des partis politiques ; ces derniers étant actuellement dans l’incapacité de comprendre que « Le véritable enjeu est la reconstitution du peuple, souverainement dépositaire du pouvoir en démocratie. Ce pouvoir, par essence collectif, n’attend personne en particulier et n’appartient qu’aux citoyens assemblés. »
    En 2010, lors du combat autour de la contre-réforme des retraites, on avait assisté à un phénomène assez similaire. Le bon peuple devait attendre que les directions de diverses organisations décident de la suite des événements, notamment la grève générale qui n’est jamais arrivée... Certaines personnes ont alors dit que ce bon peuple devait attendre l’élection 2012.
    Eh oui, ce bon peuple, doit toujours attendre.
    Ceux qui claironnent à pleins poumons pour un candidat-constituante en 2017, seront les premiers à nous dire qu’il faudra attendre 2022. Ils seront les premiers à vouloir être présents sur les listes électorales, car ils se voient comme des « élus » avec une rémunération à la clé...

    • Présidentielle NON - Constituante OUI

      Le 5 avril 2016 à 07:34 par Christophe Dansac

      C’est désespérant de voir comme les gens catégorisent hâtivement. On parle de candidat pour défendre une constituante, et les gens pensent tout de suite qu’on est lié à un candidat ou un mouvement déjà existant.
      Et si l’inventivité était justement de réfléchir à une autre forme de mouvement, mais qui soit un peu pragmatique.

      Anti-Tsipras (pourquoi se définir par la négative plutôt que par la positive) crie haro sur l’idée d’une candidature (sans essayer de penser que le mouvement peut réfléchir, dans sa constitution même, à la façon dont le mouvement plutôt qu’une personne pourrait porter cette candidature de manière démocratique)...

      MAIS CONCRETEMENT, comment la constituante sera déclenchée ???? Répondez-moi SVP, je veux savoir s’il existe des propositions pour cela, car je voudrai pouvoir les défendre moi aussi...
      - Paniqués ou convaincus par la pétition, les politiciens qui ont le pouvoir vont s’y résoudre ?

      - Le peuple convaincu prendra la rue pour la réclamer (et ne sera pas sujet aux violences des CRS qui sont dirigés par ceux qui nous gouvernent) ?

      - Des martiens vont débarquer sur terre et nous obliger à la mettre en place ?

      Désolé d’utiliser l’ironie, mais c’est exaspérant de voir les gens réfléchir à la fin sans penser les moyens.

      Répondre à ce message
  • Présidentielle NON - Constituante OUI

    Le 5 avril 2016 à 09:35 par Association pour une Constituante

    Nous ne savons pas ce qui est désespérant le plus, en particulier le fait que nous répétons la même chose sans que cela soit écouté. Répétons donc.

    Qu’est-ce qui est le plus irréaliste ? Appeler à se rassembler en dehors des partis et de la présidentielle ou penser qu’un candidat sera élu sur ces bases ?

    Pour nous, l’appel à la Constituante, que nous défendons depuis 2005, est une forme de libération du citoyen pour reconquérir ses droits, pour reconstruire le peuple sur une base démocratique. Il n’est donc pas question que ce soit incarné par un candidat. Ce doit être un mouvement en soi, en dehors de la règle du jeu politique que nous combattons.

  • Présidentielle NON - Constituante OUI

    Le 2 août 2016 à 16:47 par CONSTITUTIONNEL

    Le Président de la Vème République n’a de pouvoirs exorbitants que ceux que veulent bien lui laisser exercer les partis politiques. Rappelons qu’il est constitutionnellement irresponsable et que ses pouvoirs réels sont bien délimités dans la Constitution.

    Ils sont ceux d’un garant et d’un arbitre des institutions mais pas ceux d’un Chef de gouvernement.

    Il faut donc supprimer la main mise des partis politiques sur l’élection présidentielle et organiser des primaires nationales où chaque citoyen pourrait inscrire par exemple 5 noms de personnalités qu’il souhaite voir concourir à la magistrature suprême puis viendrait l’élection à deux tours proprement dite parmi par exemple les 12 candidats les plus sollicités des Français.

    Sinon certains de nos voisins européens ont une solution très efficace, la monarchie parlementaire en lieu et place de la monarchie républicaine.

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