La disparition de Raymond Aubrac est aussi le rappel d’un combat fondamental
Jeudi 12 avril 2012, par
Raymond Aubrac vient de disparaître, mais pas de nos mémoires. Sa lutte reste, avec celles des autres combattants de l’ombre, symbolique de la volonté de justice et de souveraineté populaire.
Rien ne peut faire perdre confiance en l’avenir tant qu’existent des hommes et des femmes capables d’assumer avec courage un tel combat et de refuser ce qu’on présente officiellement comme inévitable.
C’est grâce aux gestes de ces hommes et femmes de la Résistance que la France a pu renaître et que des réformes sociales fondamentales ont pu être mises en œuvre à la libération.
On peut donc rejeter avec mépris ceux qui tentent de récupérer ces luttes pour appuyer des politiques antidémocratiques. De tels gestes ne méritent que le dédain.
Car l’action pour la démocratie ne s’arrête pas aujourd’hui. Mais elle s’appuiera longtemps sur la mémoire de ceux qui l’ont payé de leur vie.