29 mai 2005, une occasion manquée Dimanche 26 octobre 2014, par André Bellon Le 29 mai 2005, la classe dirigeante se réveilla avec stupeur. Le peuple français qu’elle croyait endormi et soumis venait de rappeler son existence. Bien pis à ses yeux, en disant non à 55% au TCE (Traité constitutionnel européen), il avait affirmé sa souveraineté. Depuis des années, personne ne se souciait de sa volonté et les « gens sérieux » décidaient de l’intérêt général sans aucunement se préoccuper des réactions ou des inquiétudes des citoyens, négligemment qualifiées de « populistes ». Quatre ans plus tard, nous nous devons de commémorer cet événement comme un acte fondateur. Car, fondateur, il aurait pu l’être. Désarçonnés par l’événement, les (...)