Libérons coopérativement les semences !

Libérons coopérativement les semences !

Samedi 27 janvier 2018, par René Chaboy

Bonjour cher (e) s amie (s) consommatrices , consommateurs de l’association pour une constituante, le bio qui fait 3 fois le tour de la planète n’est pas du bio. Le bio doit être local.

Voici plus de 30 ans que nous faisons ce constat " les produits circulent mais les idées restent immobiles " Mettons nos idées en marche et en coopération "Libérons coopérativement les semences ! Nous libèrerons la vie alimentaire économique de qualité avec les consommateurs responsables."

Merci pour le soutien de ce projet coopératif remontant à la source de la vie.

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Carré "blés" semés au jardin à Caylus

L’esprit de concurrence s’est imposé dans la culture jusqu’à notre époque, de façon à ce que, au final, on soit toujours le perdant de quelqu’un d’autre.

Travailler un cadre juridique et économique pour une alimentation de qualité en intégrant les consommateurs

La grande supercherie de la gouvernance du système d’exploitation

En mettant à l’écart les consommateurs de ses décisions, la gouvernance du système d’exploitation de production et de distribution impose la perpétuité d’un dictat et les consommateurs deviennent les principaux oubliés autrement dit « les potiches du système », bien que leurs actes d’achat sont indispensables à cette économie du pire qui continue à polluer, à empoisonner ou à affamer et à créer le chômage. Voir États généraux de l’alimentation-Quelles avancées pour les consommateurs ? Les consommateurs, simples spectateurs des réformes

Nous consommons tous et par conséquent nous pouvons devenir prisonniers de ce système du pire . Consommer et travailler pour libérer la production de l’alimentation de qualité est le moyen fondateur de construire sa délivrance individuelle et collective.

Les consommateurs sont majoritaires dans la vie économique que nous soyons élus décideurs du haut ou du bas de la pyramide de la gouvernance politique soumise au dictat du système, consommateurs responsables ou habitants : nous mangeons tous et de ce fait devenir une prochaine victime du système d’exploitation devient fort probable car il met la qualité alimentaire bien après l’essentiel des intérêts de l’exploitation : le superflu, la spéculation et la duperie permanente. Actuellement la démocratie participative, le financement participatif entrent dans de nouvelles habitudes, mais est-ce réellement des projets portés par la consommation responsable de la société civile ?

En participant au volet "semences reproductibles", la consommation responsable participe à inverser le système d’exploitation . La consommation responsable devient un coopérateur pratique de la production de la vie au départ du processus d’une économie alimentaire de qualité.

Avantage de ce projet : la capacité de créer de NOMBREUX emplois dans la vie économique des biens communs.

Le projet coopératif d’un groupe " consommation responsable et développement des semences reproductibles " à Caylus et ailleurs.

Libérons coopérativement les semences ! : nous libérerons la vie économique.

Jardiniers- amateurs, mais aussi paysans, maraîchers, avec le choix de semences reproductives paysannes, (non hybrides F1 non OGM) vous défendez la biodiversité cultivée de nos régions, et participez ainsi à la production d’une alimentation de qualité, et très diversifiée, bonne pour la santé : en faisant perdurer les variétés anciennes et locales, avec une diversité de variétés dans les champs pour une culture sans pesticides sans engrais.

La coopération entre jardiniers amateurs / professionnels maraîchers -paysans par une réflexion commune et un travail de conservation mis en synergie est le moyen citoyen de nous délivrer de l’emprise des lobbies semenciers qui imposent des variétés de légumes restreintes , aux caractéristiques uniformisées.

Un groupe local peut se constituer pour :

- l’organisation de bourses d’échanges de semences,

- la recherche de variétés locales potagères,

- sensibiliser sur les problèmes liés aux semences (juridique, techniques de récoltes et de conservation, ... )

Contact : Christiane ROQUES Lien en Pays d’OC

Facebook : un jardin naturel en Quercy Rouergue pour la création de lien social

Merci d’apporter votre participation à ce projet de biens communs, Lien en Pays d’OC assurera la communication par la diffusion et la mise en relation.

Maisons de la semence : un espace de liberté agricole

Contre l’hégémonie des grands semenciers industriels, des paysans réagissent et créent des maisons de semences collectives. Exemples au Larzac et dans le Périgord.

Comme chaque soir, Laurent Reversat monte au pré pour ramener à la bergerie ses 130 brebis, aidé de son fidèle border collie Farine. Il vient de s’installer sur une ferme de 250 hectares, dont 38 semés de céréales et fourrage pour nourrir ses bêtes en hiver.

La consommation évolue, elle se responsabilise vers la recherche de qualité et pourtant deux extrêmes s’opposent dans le système d’exploitation : le nombre des milliardaires augmente, la famine aussi.

La consommation responsable dans la tri-organisation sociale d’une alimentation de qualité avec les producteurs et les distributeurs ENSEMBLE construiront les moyens de résister aux investissements de matériel superflu n’enrichissant que la dette. Cette méthode pratique coopérative évitera de prolonger le système mutualisant l’exploitation de production et la grande distribution qui oublient ensemble d’associer la vie des 3 piliers fondamentaux du développement durable.

Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).

En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l’égide des Nations unies, officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.

En oubliant d’associer la vie des 3 piliers fondamentaux du développement durable, celui-ci devient une nouvelle supercherie prolongeant le toujours même système d’exploitation ne prenant pas en compte les catastrophes climatiques, sociales, économiques ...fatales à venir.

Globalement, le réchauffement climatique est plutôt le parent pauvre de l’information grand public.

La grande distribution s’engouffre dans la bio... et en menace les valeurs.

La Biocoopération est le moyen de retrouver la "logique " oubliée de la BIO avec ce respect de la biodiversité voulue par ses pères fondateurs . La diversité de la vie et de l’innovation existent aussi chez l’être humain qui dans "une consommation responsable et de développement des semences reproductibles" donnera une valeur coopérative qui ne s’arrêtera pas qu’à la vente et à sa concurrence. En prenant en compte la valeur humaine ajoutée qui s’exprime dans l’anticipation d’une économie pour les générations futures, l’alimentation de qualité portée avec les consommateurs responsables, les producteurs et les distributeurs réunis s’organisera pour sortir de la prison du système dominant l’exploitation et la supercherie. Les institutions devront s’adapter à la réalité de la vie sociale, économique et écologique qui dépasse la concurrence et la guerre économique pour servir un public composé d’êtres humains et non pas la consommation sans conscience qui nous plonge collectivement vers le toujours pire.

La bienveillance serait plus efficace que la concurrence.

« L’esprit de concurrence s’est imposé dans la culture jusqu’à notre époque, de façon à ce que, au final, on soit toujours le perdant de quelqu’un d’autre. »

Par Axel Leclercq

Le Darwinisme social prétend que les humains progressent par les conflits et la compétition. Pourtant, Darwin, s’il avait en effet théorisé que la compétition était bien à l’origine de l’évolution des espèces, avait cependant précisé qu’elle devait aussi s’accompagner de la coopération. Alors, pourquoi n’avoir retenu que ce qui nous opposait ? Et tout le monde s’en fout, qui s’est penché sur le concept de bienveillance, répond.

Voir toutes les informations complémentaires à ce lien

http://www.lienenpaysdoc.com/evenements/868-pourquoi-le-projet-de-cr%C3%A9ation-d-un-groupe-coop%C3%A9ratif-jardin-naturel-et-biodiversit%C3%A9-sur-caylus-82-et-alentours-lib%C3%A9rons-les-semences-nous-lib%C3%A9rerons-la-vie-%C3%A9conomique.html#.WmYfhjciFqP

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