Sur le Titanic au moins, il y avait un orchestre

Sur le Titanic au moins, il y avait un orchestre

Mercredi 28 août 2019, par André Bellon

La reconstruction de la vie politique n’est pas un long fleuve tranquille. Chacun y va de son projet, de son discours, souvent d’ailleurs sans se soucier des contradictions.

L’avenir préservera-t-il les principes républicains ? Alors que cette question devrait être le cœur de la réflexion, le moteur de la volonté collective, trop de signes montrent l’éclatement de la société et l’accentuation des forces communautaristes. Les agressions que subit Henri Pena Ruiz depuis sa conférence aux AMFI sont évidemment un signe de plus de la guerre ouverte contre les idées républicaines. Et, bien plus grave, il s’est agi là d’une agression contre la liberté de parole et d’un appel au rétablissement du délit de blasphème.

La France est en train de régresser de plusieurs siècles au nom d’une modernité émanant des universités américaines.