Conférence débat du 13 avril à Bourges avec Anne-Cécile Robert
Dimanche 27 mai 2012, par
Le Cercle de Bourges recevait la vice-présidente de l’Association pour une Constituante, Anne-Cécile Robert, le vendredi 13 avril dernier, au Prieuré Saint-Martin.
Comme le précise dans son compte-rendu notre correspondant Guy Léger, cette initiative avait fait l’objet d’une invitation aux maires et conseillers municipaux des circonscriptions de Bourges et de Vierzon, aux associations, mouvements, organisations politiques locaux, aux sympathisants dans les réseaux dont sont membres les adhérents du Cercle.
La presse locale (le Berry Républicain) n’a pas daigné passer le communiqué du Cercle annonçant publiquement cette rencontre et présentant Anne Cécile Robert intervenante à cette soirée. Elle n’en a fait aucun écho, malgré le passage du journaliste venu interviewer un des membres du Cercle et prendre quelques photos.
Cette rencontre fut précédée de la présentation de l’exposition sur l’histoire des Constituantes, ouverte au public deux heures avant le débat.
Une fois celui-ci ouvert, notre vice-présidente Anne-Cécile Robert est intervenue sur plusieurs importants de la vie politique actuelle :
– le contexte de l’élection présidentielle et les effets de personnalisation
– le système paralyse le suffrage universel, dénature les institutions, étouffe la démocratie
– tout est entrepris pour masquer les vraies questions, ne pas traiter les enjeux fondamentaux tels que la logique de la construction européenne, la sortie de l’euro, le fédéralisme… les clivages politiques essentiels sont également masqués
– la référence à 2005 au référendum sur le traité européen : le non respect de la volonté du peuple
– la seule solution, changer le régime en revenant aux sources : le peuple
– le peuple, loin d’être une question ringarde c’est une question d’avenir
– le peuple, une communauté politique et non ethnique, un projet politique commun : construire ensemble un destin dans la souveraineté nationale
– la souveraineté nationale transmise à l’échelon européen : jamais ! La démocratie n’est plus un idéal important chez les dirigeants ouverts à transférer à d’autres la souveraineté nationale
– les Etats ont un discours très idéologique ; la mondialisation conçue en 1970 pour étendre les échanges
– ce ne sont pas des processus inéluctables ; il faut dépasser des attitudes d’intellectuels : la dictature des experts, le tirage au sort…
– l’idée d’élire une constituante : seule solution pour que le peuple retrouve son pouvoir,
– le mandat le plus large possible au peuple, retrouver confiance dans la démocratie, renouveler le contrat passé
– une constituante pour définir l’élection des représentants du peuple, pour définir le mode de scrutin, le rôle des partis politiques, les rapports avec les institutions…
– recréer le peuple français, remettre en cause le jeu politique sachant que le système est très puissant, reprendre les choses à la base
– redéfinir les règles du jeu
– une constituante ça ne peut pas être qu’une préoccupation de gauche
– la constituante n’est ni de droite, ni de gauche, c’est tout le peuple
– référence à notre modèle 1789 : convergence du peuple, le peuple en mouvement pour remettre en cause la monarchie
– c’est à cela que l’on doit travailler : l’esprit de la nation, l’unité du peuple français, refonder la république, la communauté politique