Saints JO, pensez à nous
Mardi 19 décembre 2023, par
Après la coupe du monde de rugby, les JO 2024 puis, semble-t-il, les JO d’hiver. Et nos dirigeants de s’exciter comme des poux devant ce qu’ils considèrent comme la gloire de la France.
On aime ou on n’aime pas ces grands évènements qui sont autant des entreprises commerciales et idéologiques que des compétitions sportives. On pense ou on ne pense pas que c’est la loi du sport. Pour la majorité des Français, est-il important qu’ils se passent ici ou ailleurs puisque c’est à la télévision qu’ils les verront ? En revanche, ils en subiront les nuisances dans la circulation autant des voitures que des transports en commun, le ridicule étant atteint à Paris où les bouquinistes, vestiges d’une société encore conviviale et culturelle sont priés de plier bagages pour laisser la place aux nouveaux dieux. Mais la maire de Paris n’en est plus à cela près.
En fait, ces petits désagréments ne sont que la conséquence d’un phénomène plus large. L’économie encore dénommée nationale a pour moteur principal le développement du tourisme. C’est lui qui submerge à la fois le commerce, la culture, la langue, la vie quotidienne. Est-ce cela qu’Emmanuel Macron appelle l’indépendance ?