Peuple, souveraineté
Vendredi 5 avril 2024, par
Dans la chronique 64 ci-dessous, Nathalie Simonet revient sur les concepts de peuple et de souveraineté si bafoués depuis le 29 mai 2005.
Vendredi 5 avril 2024, par Nathalie Simonet
Dans la chronique 64 ci-dessous, Nathalie Simonet revient sur les concepts de peuple et de souveraineté si bafoués depuis le 29 mai 2005.
Le 7 avril à 11:36 par jm Paglia
Salut aux citoyens !
il faut bien constater que nous avons un aveuglement particulier sur la démocratie, nous qui pensons qu’elle est fondée sur le vote. Erreur maligne, le vote n’est qu’un outil, un critère, mais pas le fondement.
Le fondement de la démocratie parlementaire moderne a été compris par les anglo-saxons depuis le moyen âge.
Ils ont vu que la souveraineté du peuple se fonde sur le contrôle réel par le peuple des impositions et des dépenses ; le pouvoir de détenir les cordons de la bourse, de protéger les citoyens contre les inévitables ambitions abusives de l’état.
Le pouvoir au peuple : le pouvoir se trouve là où se trouve le contrôle de l’argent.
Tout le contraire de nos dispositions qui permettent à l’état de piocher dans la richesse nationale comme si elle lui appartenait.
Nous avons ainsi une démocratie fantoche garantie par le 49.3, dont les résultats ont sans appel.
– les plus forts prélèvements fiscaux
– couplés à un déficit record et une dette abysmale
– un incessant grignotage qui ne peut pas s’arrêter, ainsi, dans les dernières nouvelles du jour :
"Les Français manquent de 897 euros par mois pour « bien vivre », selon une étude"
thierry.champion@observatoire-pouvoir-achat.email
L’INSEE veut prélever 11 milliards sur le dos des propriétaires"
et ainsi de suite...
Si les citoyens avaient un droit de regard REEL sur les politiques qui engagent leur existence, ils opteraient sans doute pour un état plus sobre et plus modeste, à l’inverse de la folie des grandeurs.
On retrouve le même fonctionnement hors phase dans les "règlementations" incessantes que la caste dirigeante produit à vau-l’eau et qui finalement enserre les citoyens dans une véritable camisole de force. Des règlementations souvent absurdes ou inapplicables, et encore plus souvent empiétant largement sur le domaine privé et sur la vie privée à cause des dépenses qu’elles impliquent. Un véritable dictature administrative.
Quelle bonne constitution pourrait permettre à nos représentants d’y mettre un contrôle ? Hélas, nous sommes tellement abrutis par les excès historiques de l’état que ce sujet n’est même pas abordé.
Aveuglement aussi de ne pas voir à quel point un pays voisin tel que l’Allemagne (ou l’Espagne) a réussi sa transition depuis la dictature vers la démocratie bien vivante. Pas question pour un seul chef de parti de faire capoter la gestion du pays à cause du seul intérêt de son parti, comme sous la 4e. Mais des partis capables d’accepter des options autres que les leurs afin de former une coalition d’entente durable pour le meilleur intérêt du pays.
Tant que dure notre cécité, restons dans les joies (?) de la démocratie gaullienne, la démocratie comme au régiment.