
Etat et nation
Mardi 2 juillet 2024, par
Nos débats, dans le cadre du Comité pour la Démocratie, a mis en lumière que le "bat blesse" surtout dans les dispositions prises par une Union Européenne qui grignote peu à peu, et avec succès, la souveraineté de notre Pays.
L’UE applique une stratégie où tous les domaines d’un Pays relèvent, ou/et doivent relever de ses privilèges ou attributions. Il y a là un scandale inacceptable.
Du coup, dans notre petit Comité s’est fait sentir le besoin de réfléchir sur la notion d’ "État" et la notion de "Nation", selon l’actuel environnement (soit après 1982 / 1983), leurs différences et leurs domaines similaires.
Ce thème n’est pas difficile. Les mathématiques et surtout la Théorie des Jeux, la logique classique, etc. nous donnent les simples instruments nécessaires.
Cependant, il faut garder en vue, l’attitude « semi-inconsciente » d’un(e) citoyen(e) français (e) pour qui la confusion entre ces deux notions va de soi depuis un millénaire et demi. En effet, le premier Royaume des Francs, avec les Mérovingiens du Ve siècle et surtout depuis Dagobert Ier, au VIIe siècle qui fit du royaume un ensemble territorial vraiment unifié et dure depuis bien longtemps.
Certes, ce ne sont pas des notions qui s’incrustent dans les gènes d’une population, mais les premières archives nationales datent du père de Clovis Ier, c’est-à-dire d’avant lui. Cette « union » entre État et Nation semble, plus qu’ailleurs, « aller de soi ». Cette attitude semble parfaitement convenir à la UE dans le rêve de créer « un peuple européen », un puissance économique libérale et une fédération du continent. Il y a là le projet d’une idéologie totalitaire où tous les peuples du continent fusionneraient en un seul modèle humain inamovible et où la démocratie devient un délire romantique.
Laissez-moi m’exprimer à la première personne pour que je prenne ma responsabilité des mots. Je ne sais pas trop comment le dire, mais il faudrait se remuer. J’appelle à un débat court, clair et productif pour conceptualiser ces deux notions. C’est après – et seulement après – que les questions de peuple, de souveraineté, de légitimité prendront un sens facilitant une stratégie d’action. L’action politique se reconnaît à sa stratégie d’action. Le reste relève des luttes et des propagandes électorales lors d’élections ou tout simplement des bavardages entre copains.
Si nous attendons que des pratiques démocratiques nous tombent du ciel ou de certains candidats, déclarés ou non, pour 2027, le mieux serait de continuer à ne rien faire... en s’agitant s’il le faut.