Le triomphe du théorème Bellon
Jeudi 26 juillet 2018, par
On m’excusera de baptiser un théorème de mon nom. Voilà longtemps que je l’évoque et qu’il n’amène que sourires. Et pourtant !
Voici son énoncé : « Dans toute élection, il y a un élu ». Cette assertion qui n’aurait pas déplu à Monsieur de La Palice n’est pas aussi naïve qu’il parait. Car, du moment où il y a obligatoirement un élu, la question n’est plus absolument d’être élu, mais que les autres ne le soient pas.
Conséquence : on peut concentrer toute la campagne électorale, non pas pour valoriser le programme du candidat que l’on soutient, mais pour déconsidérer tous les autres. Il suffit, pour cela, du soutien des médias.
La campagne présidentielle de 20017 fut l’archétype du théorème Bellon. Avez-vous envie de recommencer ?
PS pourrait-on imaginer des critères pour légitimer l’élection, par exemple un taux de participation suffisant (en comptant évidemment les blancs et nuls) ?